
Le Comité Social et Economique : vers une nouvelle représentation des personnels
Février 2019 – Dans la continuité de la Loi Rebsamen du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi qui a commencé à concrétiser la création d’une instance unique, les ordonnances dites Macron du 22 septembre 2017 sont venues redessiner le paysage des institutions représentatives du personnel.
C’est ainsi que le Comité social et économique (CSE) vient désormais fusionner les trois grandes instances existantes en une seule et unique entité.
Retour en quelques mots avec le Service juridique du SNPL sur l’une des mesures phares de ces ordonnances.
Emploi atypique dans le transport aérien
Article publié dans La Ligne n°607 d’octobre 2015
En février 2015, une étude exhaustive de l’Université de Gand (Belgique), financée par la Commission Européenne, révélait que près de 4 pilotes sur 10 âgés de moins de 30 ans sont aujourd’hui des travailleurs indépendants ou des intérimaires. En outre, un nombre grandissant de pilotes volerait sans aucun lien direct avec la compagnie aérienne pour laquelle ils opèrent, en particulier dans le secteur des compagnies dites low-fare. Pour le SNPL comme pour son partenaire européen l’ECA, il s’agit clairement d’une forme de précarisation de l’emploi pilote contre laquelle il est crucial de lutter sous peine de la voir devenir une norme.
Pay to fly : je paye donc je suis ?
Article publié dans La Ligne n°606 de septembre 2015
Depuis quelques années, le « pay to fly », littéralement payer pour voler, connaît un succès grandissant. En cause, certains pilotes professionnels désireux d’accélérer leurs carrières souvent bloquées par le plafond des 500 heures d’expérience sur avion de type CS25. Au-delà du problème éthique que pose cette pratique, qui légitime la dégradation des conditions d’emploi sous prétexte que n’importe qui peut désormais accéder à un cockpit sous réserve de moyens suffisants, c’est l’essence même du métier de pilote de ligne qui est visée.
Taxes dans le transport aérien
Article publié dans La Ligne n°619 de novembre 2016
En 2013, Air France a payé plus d’1,5 Milliards d’€ de taxes et environ 610 millions de redevances aériennes. Dans le même temps, la facture des taxes de la compagnie Emirates s’est avérée quasiment nulle tandis que le montant de ses redevances dans le monde entier s’élevait à 134 millions selon Louis Jobard, représentant des pilotes actionnaires au CA du Groupe AF KLM. Triste constat que cette distorsion de concurrence manifeste.